“La chute de Martin Fayulu : une baudruche de seconde main qui explose en plein vol” Thierry Monsenepwo
Dans son IXème tribune, Thierry Monsenempwo analyse la situation politique en République Démocratique du Congo, en se focalisant sur la candidature de Martin Fayulu. L’auteur commence par expliquer que le parti de Fayulu, ECIDE, ne dispose que de trois députés nationaux et est incapable d’aligner des candidats à tous les niveaux. Selon Monsenempwo, Fayulu se rend compte de la réalité de son maillage politique et doit faire face à l’exigence légale de présenter des listes suffisamment représentatives pour être déclarées recevables.
Monsenempwo révèle également que Fayulu a été porté par une coalition de néocolonisés à Genève, qui comprenait des mouvements citoyens d’inspiration néolibérale, des prélats stipendiés de l’Eglise catholique, ainsi que des compères candidats présidents invalidés tels qu’Adolphe MUZITO, Jean Pierre BEMBA et Moïse KATUMBI. Toutefois, ces soutiens ont peu à peu recouvré leur autonomie, laissant Fayulu seul et sans envergure nationale.
Le leader du parti ECIDE a récemment annoncé qu’il ne présenterait pas de candidatures à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral ne sera pas refait dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière. Cependant, cette déclaration politique révèle l’impasse politique dans laquelle il se trouve, et son désir d’entraver le processus électoral.
Monsenempwo souligne également le caractère opportuniste de Fayulu, qui s’acoquine avec quiconque tient du bon bout le coordon de la bourse. En conclusion, Fayulu pensait créer un effet domino dans l’opposition avec sa déclaration politique ratée de boycott, mais il s’est finalement exposé et a perdu sa superbe. Il est maintenant confronté à son nanisme politique à la taille de son parti ECIDE, et le public assiste à l’explosion en plein vol d’une baudruche de seconde main.
P.A