Bibliothèque Wallonie Bruxelles: Un livre de plus : ”MUNKAMBA, CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT”, une publication signée Pierre Ngindu

Par
Saint-Germain Ebengo

Dans la rayon littérature de la bibliothèque Wallonie Bruxelles, à Kinshasa/Gombe, vous trouverez désormais parmi les nouveaux livres qui y viennent d’arriver, ceux qui ont fait l’objet de la très récente 9è rentrée littéraire, qui a eu lieu du 18 au 20 septembre dernier. ”

MUKAMBA, CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT, paru aux éditions AFRI’KA, fait partie de ces ouvrages, sous la signature de l’écrivain congolais Pierre Ngindu.

L’homme a été parmi la trentaine d’auteurs qui ont pris part au grand rendez-vous littéraire ci-haut évoqué, avec dans sa valise littéraire le livre dont il est question dans cet article.

À l’en croire,, ”MUNKAMBA CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT est un livre réparti en trois exposés, pour ne pas dire trois chapitres.

Dans le premier de ces exposés, Pierre Ngindu met en exergue les mythes d’origine du dit lac, un lac à cheval entre la ville de Kananga et celle de Mbuji Mayi, plus précisément en territoire de Dimbelenge, au Kasai central, en République Démocratique du Congo.
Un lac qui révèle, l’a-t-il relevé, l’identité des peuples de ces coins de la République Démocratique du Congo.

Le second exposé de l’ouvrage parle d’un peuple, paix à son âme !, qui fut englouti dans ses eaux, lorsque le lac avait pris de ”l’essence” qui s’est répandue sur toute son étendue.

C’est au 3è exposé que l’auteur jette un regard sur les causes de disparition de ce peuple et c’est là que tout a commencé.

”Il s’agit ici d’une réflexion sur ce peuple disparu ainsi que sur ceux qui ont survecu et sur comment ils ont survecu”, a-t-il déclaré lors du talk show à questions fermées qu’il a eu avec Grâce Kagera, présidente de l’Association des Jeunes Écrivains du Congo, qui l’a reçu sur le podium installé sur la cour de la délégation Wallonie Bruxelles devant un public plein à craquer de bibliophiles.

En plus de ça, Pierre Ngindu n’a pas retenu pour lui seul les secrets de voies d’accès à ce mystérieux lac Munkamba.

L’ouvrage passe en littérature les mythes d’origine du lac ainsi que l’action dévastatrice de ses eaux au détriment de ses riverains. Il s’agit d’une série de révélations autour de ce mystérieux lac situé en plein centre de la République Démocratique du Congo.

D’après ces mythes qu’il explique en long et en large, à travers le froufrou de son livre, les villageois situés autour de ce.mystérieux lac sont à la recherche des féticheurs à qui se confier, pouvant les mettre à l’abri d’effets dévastateurs de ces eaux..

L’auteur met en exergue une jeune femme qui, pour les avoir vus de ses propres yeux, s’est donné la peine d’avertir ”son” peuple avec des explications claires, mais qui, dommages !, chez les raisonneurs, n’ont pas réussi à éclairer les zones d’ombre au sujet de ces mythes ; c’est au point qu’ils finirent tous par périr dans ses eaux, bien qu’ils aient été avisés.

À en croire ce qui est écrit sur sa 4è de couverture, MUNKAMBA, CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT est un récit de voyages subtils qui est en même temps une manifestation de l’exigence d’une ferme implication de l’être humain dans l’accomplissement des promesses divines qui concernent sa vie et qui consistent pour lui à lier la parole à l’acte.

MUNKAMBA, CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT est le fruit de moult questionnements certifiés sur à la foi, sur le plan global, les peuples, la foi et Dieu et, en particulier, la ”problématique” de la survivance et de la disparition des peuples.

Pour l’auteur, cet ouvrage, riche en mystères, est une oeuvre pénétrée de vivantes intuitions. Il est l’expression d’une âme humaine fidèlement engagée sur la voie du retour à l’ordre naturel, qui est en même temps le schéma de l’imposante volonté du Créateur, telle que vecue dans le for intérieur de l’homme.

”Cette œuvre d’esprit est une restitution d’une profonde expérience vécue”, souligne-t-il.

Va dans le même ordre des choses la déposition de monsieur Aaron Ndaye ainsi libellée :

”Ce livre est un puissant révélateur qui vient lever le voile sur le mystère du lac Munkamba situé au cœur de la République Démocratique du Congo, et qui nous invite à une plongée profonde dans les réalités à la fois culturelles, spirituelles et sociales qui fondent l’âme de notre peuple”

Foi sur ses propos, MUNKAMBA, CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT n’est pas qu’un récit, mais encore et surtout une transmission de sagesse, un hommage à la femme porteuse de vie, ainsi qu’une révélation d’un patrimoine jusque-là méconnu.

MUNKAMBA, CETTE FEMME QUI PORTE L’ENFANT, faut-il le souligner, est une œuvre de vérité, de mémoire et d’espoir. Il est dans ce même ordre d’idée un rendez-vous à la fois avec l’histoire du Grand Kasaï, celle de sa mémoire, ainsi que celle de son identité.

Au sujet de la biographie de l’auteur, il faut souligner que Pierre Ngindu Kabitanga est un natif de Tshimbulu, dans le Kasaï, où il a vu le jour un certain 28 décembre 1974. L’homme est un auteur professionnel des médias, doublé de chercheur sociopolitique. Il est en plus l’initiateur de l’ordre d’élite dénommé Nouvelle Elite Conscient, NEC en sigle, une organisation sociopolitique spécialisée à la fois dans l’éducation et l’orientation de l’homme. Pierre Ngindu est au plus haut point, faut-il le reconnaître, éveilleur des consciences.
Ingénieur industriel de formation, il est à l’heure actuelle étudiant à la faculté de Droit et Criminologie de l’UCCM, nous avons cité : l’Université Chrétienne Cardinal Malula.

Pour ce qui est du lien qui existerait entre le contenu de son livre et le thème de la rentrée à laquelle il a valablement pris part, à savoir : Voix de femmes, Échos de résilience, Quand la littérature bâtit la paix”, Pierre Ngindu situe ce dernier au niveau de la fameuse femme qui apparait sur la première de couverture de l’agenda de la dite rentrée, avec dans sa main un ouvrage, qui n’est autre chose qu’un message. C’est au même titre que celui que porte la jeune femme dont il est question dans le rouleau de ce livre riche en peinture mythique.

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