RDC: Thierry Monsenepwo défend l’état de siège et répond à Corneille Nangaa

Dans une récente sortie médiatique, Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a qualifié l’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri par le président de la République d’échec patent.

Les propos tenus par Corneille Nangaa ont suscité des débats dans les milieux politiques.

Thierry Monsenepwo, acteur politique a pris la défense de l’état de siège et réfute les accusations de Nangaa, tout en critiquant son passé et son manque de démocratie.

Selon Monsenepwo, aucune solution humaine ne peut régler un problème existant depuis plus de trois ans ou 30 ans en seulement trois ans.

Il souligne que l’état de siège est l’une des solutions pour résoudre le problème d’insécurité dans l’est du pays, mais qu’il reste encore des améliorations à apporter.

Néanmoins, il affirme que sans cette décision, la situation sécuritaire et économique aurait été encore pire dans les deux provinces concernées.

L’orateur soutient également la tenue de la table ronde en cours sur l’état de siège.

Il estime qu’il est nécessaire de remettre en question cette mesure afin d’évaluer son efficacité et d’améliorer les décisions prises pour mieux cerner le problème sécuritaire dans ces deux provinces.

Concernant les accusations de Nangaa sur la présence des éléments des FDLR au sein de la garde républicaine, Monsenepwo les qualifie de graves et appelle la justice militaire à convoquer Nangaa pour qu’il apporte des preuves de ses allégations.

Il estime que ces accusations soutiennent le discours de l’ennemi du pays, à savoir Paul Kagame, et que Nangaa doit en répondre devant la justice.

Enfin, Monsenepwo critique le passé de Nangaa en matière de démocratie, mentionnant notamment une affaire de corruption concernant l’acquisition d’une mine d’or dans la province de l’Ituri. Il estime que Nangaa ne peut prétendre être un défenseur de la démocratie tout en étant impliqué dans de telles pratiques.

P.A

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