Mining Indaba 2024: Barrick Gold porteur d’un message du partenariat de transformation

Par
Blandine Bampala et Edouard Funda
Au cours d’une interview accordée à la presse au terme de la 30ème édition du grand rendez-vous minier d’Afrique , Indaba Mining, qui s’est tenu du 05 au 08 février 2024, à Cape Town en Afrique du Sud, le Directeur général de Kibali Gold Mine Cyril Mutombo, a expliqué comment la plus grande mine d’Afrique Barrick Gold à travers son Président Directeur Général Mark Bristow, a de manière succincte démontré aux participants la capacité de transformation qu’un partenariat peut amener dans l’activité minière.

“Ça été un plaisir encore une fois pour Barrick de participer à cette 30ème édition de Mining Indaba. Cette année le Docteur Mark Bristow est venu avec un thème très important, celui du partenariat dans la transformation. Et comme vous le savez, Barrick Gold est en RDC depuis 14 ans et l’une des choses que nous avons réussi à démontrer c’est justement la capacité de transformation qu’un partenariat peut amener dans l’activité minière,”

a t-il fait savoir en substance.


Et d’ajouter:

“Barrick évolue dans plusieurs autres pays et ces pays nous font confiance en nous donnant ce qu’ils ont de mieux dans leurs sous-sols et nous entant que miniers, avec la capacité de transformation, nous essayons de transformer et ajouter de la valeur, créer de la valeur pour toutes les parties prenantes, communautés, gouvernements, l’État et aussi les actionnaires qui ont fait la mise de départ,”

a poursuivi le DG de KGM.


Le DG Cyril Mutombo a par ailleurs démontré avec des exemples probants, ce que les partenariats de la plus grande mine d’Afrique a apporté dans la transformation.

“Nous les appelons partenaires puisque nous les considérons comme copropriétaires dans ce projet que nous développons…

Nous travaillons avec eux et nous essayons non seulement de les aider mais nous les faisons aussi grandir.

L’exemple de ce que nous avons fait dans nos centrales est plus parlant.

Des le départ nous avons invité les sociétés internationales pour le développement de nos centrales hydroélectriques, à qui nous avons imposé de travailler avec les sociétés locales congolaises pour le transfert des connaissances et des technologies. À la deuxième centrale, nous leur avons dit “donnez la moitié des travaux aux sociétés locales et formez-les de telles sortes qu’à la prochaine centrale nous n’ayons plus besoin de vous “, ça été fait, la deuxième centrale était finie et la troisième a été entièrement construite par des congolais,”

a t-il brièvement expliqué.


Donnant la position de Kibali à la décision de la ministre Congolais de Mines, Antoinette N’samba laquelle, oblige à tout projet minier de tenir compte de l’énergie, le DG Cyril Mutombo s’est dit être fière de la position du ministre, car à l’en croire, Kibali est le pionier dans le domaine de l’énergie.

“Nous étions très fières d’entendre la Ministre des Mines dans ce sens parcequ’aujourd’hui si on veut développer le potentiel minier que nous avons non seulement dans le Katanga mais partout en RDC, l’énergie est la clé et sans énergie, nous ne savons pas le faire.

Et en cette matière, Kibali est le pionier avec la construction de 3 centrales hydroélectriques qui, aujourd’hui, sont fonctionnelles.

Et présentement, nous sommes entrain de mettre en place une centrale solaire qui aura 16 mégawatts ce qui s’ajoute aux 44 mégawatts que nous avons avec les centrales hydroélectriques.

Ce qui nous fait, un potentiel d’environ 60 Mégawatts d’électricité.

Du côté même de notre cahier de charges et des projets que nous faisons dans le cadre de la dotation des énergies 3%, nous sommes entrain de développer deux centrales solaires, une à Durba et une autre à Makoro, les deux auront une capacité combinée de 3 mégawatts.

Et cela, c’est directement au profit des communautés et en passant ce communautés ont toute l’électricité que nous produisons au niveau de Kibali,”

demontre Cyril Mutombo.
0,3 % du chiffre d’affaires entièrement au développement communautaire


Dans ses investissements, la plus grande mine d’Afrique, développe également sa philosophie du partenariat dans d’autres domaines au delà de ses activités minières.

“Nous sommes entrain de développer une filière de tourisme dans la province de Haut Uélé. Nous avons nos obligations légales en termes de cahier de charges, nous l’exécution sans faille et nous avons aussi des obligations en matière de dotation c’est-à-dire, 0, 3 % de notre chiffre d’affaires va entièrement au développement communautaire.

Au delà de ça, nous avons des projets additionnels entre autres, nous venons de finir le bétonnage de 5 kilomètres dans le pays et nous venons d’investir dans la réintroduction des rhinocéros dans le parc de Garamba.

Une espèce qui était déjà éteinte à cause de la guerre qui nous a été imposée à l’Est.

Partant de cette expérience, nous avons travaillé avec le parc national de la Garamba pendant des années.

On a fait toutes les études de faisabilité et à ce jour, 16 rhinocéros sont introduits dans le Parc.

cette année nous allons en faire une trentaine et l’année prochaine probablement une trentaine pour arriver à un total d’environ 80 rhinocéros et pendant que nous le faisons, nous sommes entrain d’aider le parc à développer aussi les infrastructures qui viennent avec le tourisme,”

concluait le Directeur général de Kibali Gold Mine, en précisant que c’est du partenariat et c’est ce que Barrick fait.


La firme ne se limite pas seulement à faire ce qui est des mines.

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