Nigeria : La Chambre des Représentants compte reviser le code minier pour octroyer 5 % des revenus miniers aux communautés locales
La Chambre des représentants envisage d’introduire un amendement au code minier, garantissant l’octroi aux communautés locales de 5 % des revenus issus de l’exploitation minière.
Le projet de loi portant cette initiative est intitulé:
” Projet de loi sur les minéraux et les mines du Nigeria (amendement )”.
A en croire Jonathan Gaza, le projet de loi, une fois adopté, permettra une formalisation entre les États et le gouvernement fédéral pour travailler ensemble afin d’exploiter les avantages du secteur.
« Le projet de loi principal abroge et rétablit la principale loi nigériane de 2007 sur les minéraux et les mines en retravaillant une structure basée sur les domaines prioritaires. La sécurité est l’un des facteurs clés de l’impasse dans laquelle se trouve le secteur des minéraux solides. La création d’une agence d’inspection des mines et d’une agence environnementale permet une meilleure surveillance plus approfondie des activités minières. L’agence aura des bureaux dans chaque État pour aider à la déclaration et à la surveillance. Nous avons en outre identifié l’une des lacunes en matière de sécurité : le manque de coordination entre les gouvernements fédéral et étatique »,
a-t-il déclaré.
Il a en outre révélé que le projet de loi comblerait le fossé entre les gouvernements fédéral et étatique pour habiliter le Comité de gestion des ressources minérales et de l’environnement (MIREMCO) à permettre une surveillance efficace et conjointe.
Au Nigeria, les Mines représentent en effet moins de 1 % du PIB, alors que le pays dispose d’immenses ressources minérales (fer, charbon, or, etc.), évaluées à plus de 700 milliards de dollars. Plusieurs réformes sont en cours pour accroitre la contribution du secteur à l’économie, notamment avec la création de la Société de minéraux solides. D’abord envisagée comme une compagnie minière publique, cette société pourrait voir son actionnariat composé à 75 % d’investisseurs privés, selon le ministre des Minéraux solides Dele Alake.