Burkina Faso : 114 tonnes d’or devraient être produites entre 2024 et 2033

Par
PA/ Africa24
De bonnes nouvelles pour l’économie du Burkina Faso grâce à l’or. Selon le plan décennal annoncé le 28 février 2024, la société minière West African Ressources prévoit d’extraire pas moins de 114 tonnes d’or dans les mines de Sanbrado et Kiaka d’ici 2033, soit l’équivalent de plus de 4 millions d’or jaune. contre 6 tonnes produites en 2023. Ces prévisions ambitieuses font du Burkina l’un des pays africains les plus dynamiques en matière d’exploitation aurifère.


La compagnie minière West African Resources a révélé un ambitieux plan décennal pour les mines de Sanbrado et Kiaka au Burkina Faso.

Selon ce plan dévoilé le 28 février 2024, les deux mines visent à produire un total de 114 tonnes d’or entre 2024 et 2033.

À partir de 2025, date de lancement de Kiaka, la production cumulée des deux sites miniers dépassera 300 000 onces par mois.

Cette augmentation substantielle de la production d’or pourrait avoir un impact significatif sur l’économie du Burkina Faso et consolider sa position en tant que contributeur majeur sur le marché mondial de l’or.

“L’exploitant australien, opérateur aurifère de la société West African Resources s’est bâti un plan décennal qui englobe pour le moment deux mines de réserves qui sont celles déjà existantes à Sanbrado située à 110 km du sud-est de la capitale Ouagadougou. Et la toute nouvelle actuellement en gestation à Kiaka à 120 km du sud est de Ouagadougou,”

a fait savoir Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies, Côte d’Ivoire


La production annuelle maximale d’or de West African Resources au Burkina Faso devrait être atteinte en 2029, avec une production de 473 000 onces de ces deux mines. D’ici à cet horizon, la mine Sanbrado devrait produire 248 000 onces, tandis que Kiaka devrait produire 224 000 onces. Sur 10 ans, la société prévoit de produire 1,91 million d’onces à Kiaka et 2,11 millions d’onces à Sanbrado.

“Au regard des investissements actuels entrepris par les autorités de ce pays de faire de l’or un vecteur majeur de la croissance socioéconomique et vue la volonté affichée de raffiner la production surplace, il ya de bonnes raisons d’espérer que le Burkina Faso sera dans un futur proche, l’exportateur aurifère important qui contribuera à consolider la réputation non usurpée de l’Afrique de l’ouest, principal bassin aurifère d’Afrique ou se trouve la moitié des pays cités dans le top 10 africain,“

a t-il noté.


Pour rappel, le secteur minier burkinabé, dominé par l’exploitation du métal jaune, a représenté 14,34 % du PIB et 79 % des exportations du pays en 2021, selon les dernières données disponibles auprès de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *