Commissaire à la CNDH: Gisèle Kapinga s’imprègne des conditions de la Prison centrale de Kisangani
La commissaire nationale de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) Gisèle Kapinga s’est imprégnée des conditions de la Prison centrale de Kisangani dans la province de la Tshopo où elle séjourne.
” La Prison centrale de Kisangani est dans un état de délabrement très avancé. Pas de courant, les détenus mangent une fois par jour et une petite quantité de nourriture. L’appel est lancé aux autorités pour l’amélioration des conditions de cette “,
a relevé Me Gisèle Kapinga
Elle s’est inquiété de cette situation de précarité des conditions de la Prison centrale de Kisangani dans la mesure où elle reçoit même les femmes détenues et autres en conflit.
” La Prison centrale de Kisangani, qui date d’il y’a 100 ans avec une capacité d’accueil de 500 pensionnaires, abrite pour le moment plus de 1000 détenus “,
a-t-elle aussi expliqué.
C’est ainsi que la commissaire nationale Gisèle Kapinga a plaidé, au nom de son institution, pour une éventuelle réhabilitation et amélioration de cette prison.
La commissaire nationale Gisèle Kapinga a egalement pris part à un cadre de concertation provincial sur le droit à la santé sexuelle et reproductive, initié par le gouverneur de la Tshopo et du ministère provincial du Genre et Famille.
” La mise en œuvre du Protocole de Maputo et particulièrement du droit à la santé sexuelle et reproductive, que garantit cet instrument régional, ratifié sans réserve par la RDC, est au centre des préoccupations majeures de la CNDH-RDC “,
a-t-elle soutenu.
Pour elle, cette sous-commission reçoit des plaintes des femmes victimes des violations de leurs droits, procède aux monitorings judiciaires et extrajudiciaire, et mène notamment des plaidoyers auprès des autorités administratives et judiciaires compétentes pour obtenir les répressions des auteurs et la réparation juste et équitable des victimes.