Crise politique en RDC : Paupol Djamani propose la dissolution de l’Assemblée nationale dans sa composition actuelle

Saint-Germain Ebengo/S.L
La crise politique qui prévaut à l’heure actuelle en République Démocratique du Congo, sous sa forme ”multidimensionnelle, préoccupe au plus haut point le compatriote Paupol Djamani Nzangama, un acteur politique de haute envergure doublé de Chargé des enseignements dans plusieurs universités et instituts supérieurs de la ”place”. C’est à cet effet qu’il vient à travers cet article de presse lever sa voix pour solliciter du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, sa décision de dissoudre hic et nunc l’Assemblée nationale congolaise dans sa configuration actuelle.
À l’en croire, c’est en vue que soit désormais mise en place une nouvelle classe politique, qu’il définit être une condition préalable à la nécessité de la tenue d’un dialogue qu’il veut à l’échelle nationale.
Il l’a déclaré lors d’un bref entretien que nous avons eu avec lui, il y a de cela quelque quatre matins.
Cette proposition signée Paupol Djamani, faut-il l’examiner de très près, a toutes ses raisons d’être prise au sérieux, dans la mesure où les paroles de cet homme, à l’esprit politique très avisé, ont toujours été précurseuses de plusieurs événements politiques.
L’on se souviendra qu’en 2022 il avait annoncé à l’opinion nationale et surtout aux divers partis politiques du pays proches de la majorité présidentielle, son indéfectible soutien au candidat indépendant Félix Tshisekedi Tshilombo pour que fût mise en place une nouvelle force en République Démocratique du Congo Dommage !, aucun acteur politique congolais n’avait imaginé voir l’actuel président de la République briguer un nouveau mandat en tant qu’indépendant.
Dans ce même ordre de choses, il faut souligner qu’aussitôt après le divorce consommé entre FCC et CASH, Paupol Djamani, faut-il le rappeler, était le tout premier congolais à avoir suggéré et, cela,très tôt, l’idée de la révision constitutionnelle. Encore une fois, les acteurs de l’heure n’avaient pas compris la portée du message qu’il avait délivré.
Au sujet de la question du dialogue autour duquel les débats continuent à alimenter la chronique à l’heure actuelle, il faut relever que la voix de Paupol Djamani sur cette question demeure jusqu’ici prépondérante.
L’homme avait vu la crise arriver et avait à cet effet tenu le Chef de l’État informé de la nécessité que fût organisé avant 2023, un dialogue national, pour conjurer tous les spectres de malheur auxquels pourrait être exposé le pays dans les jours à venir.
Il avait en plus indiqué par correspondance la nécessité que fût modifié le calendrier électoral de sorte que soit évitée la confrontation au sein de la plus haute juridiction du pays, à noter : la Cour constitutionnelle.
L’affaire Kabila de l’heure actuelle devant la juridiction compétente congolaise, Paupol Djamani, prophète politique hors pair, l’avait annoncée déjà en 2023.
Même son de cloche pour la condamnation de l’ancien premier ministre ainsi que pour le dossier du ministre de la Justice, Constant Mutamba, par devers la Cour de Cassation.
Dans cette même perspective, Paupol Djamani avait informé la classe politique qu’il y aura dans les jours qui viennent un criant désaccord entre Vital Kamerhe et le parti au pouvoir, Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ; ce qui est aujourd’hui chose faite.
La rencontre qui a eu lieu entre le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi et Martin Fayulu avait aussi fait l’objet, avant son temps, de propos prononcés par ce prophète politique de la Nation.
Pour ce double diplômé en Sciences juridiques et en Informatique appliqué, la gestion, dans son ensemble, est une matière très particulière.
”Elle invite dans son application et approche, la combinaison de plusieurs outils en vue d’une meilleure production des résultats escomptés,a-t-il souligné.
C’est ce qu’il n’arrête de dire à ses camarades du parti politique UDDC, entendez ; Union pour la Démocratie et le Développement du Congo, dont il est le Secrétaire général.
Paupol Djamani Nzangama est également Secrétaire général de la Plateforme des Informaticiens Congolais, une fonction similaire qu’il occupe au niveau de la Chambre de Commerce RDC-Turquie.
Dans le monde politique dont il est question dans le rouleau de cet article, Paupol Djamani, soit dit sans prétexte apologétique, a commencé à y faire ses preuves depuis 2011, l’année durant les saisons électorales de laquelle il a été aligné comme candidat député National pour le compte du Parti Travailliste, de l’honorable Steve Mbikayi. En 2013, il va être nommé Directeur de cabinet et Porte-parole au sein du parti Congo Pax, parti placé sous le leadership politique de Madame Marie-Thérèse Nlandu.
Au cours de son passage dans ce parti, soit dit en passant, cet éminent acteur politique est reconnu, entre autres, comme étant celui qui avait réussi à convaincre l’actuel président démissionnaire de l’Assemblée provinciale du Kongo central, l’Honorable Papy Mantezolo, a pouvoir désormais payer ses cotisations au niveau du parti ; chose qu’il ne faisait pas avant.
Paupol Djamani a également œuvré dans le parti politique Alliance des Valeurs Républicaines, A.V.R. en sigle, créé depuis 2018. L’A.V.R., soit dit en guise de supplément d’information, est la structure politique pour laquelle il a saisi les autorités compétentes pour présenter l’ensemble du récital ci-haut décrié.
Somme toute, il faut tout simplement reconnaître en Paupol Djamani un esprit libre qui sait se mouvoir dans les eaux troubles.
Paupol Djamani est un 100% Congolais, à raison de 50 % pour le Sud-Ubangi, province de son père, Ange Djamani Bawezelle Sae, et 50 autres % pour le compte du Kongo Central par sa mère, Clémentine Meya Kodila.