INSTITUT FRANÇAIS DE KINSHASA : Jeudi 23 octobre prochain, ouverture de la 12è édition du FICKIN

Saint-Germain Ebengo
Jeudi 23 octobre prochain, ça sera l’ouverture, à l’Institut Français de Kinshasa, autrement dit La Halle de la Gombe, de la 12è édition du FICKIN, entendez : Festival International du Cinéma de Kinshasa.
Tshoper Kabambi, patron de Bimpa Production, structure organisatrice de ce festival haut en couleurs, l’a annoncé, samedi 18 octobre, lors du point de presse qu’il a tenu à cet effet à la véranda du restaurant Malamu, sur l’avenue Comité Urbain dans la commune de la Gombe.
À l’en croire, 4 jours sont alignés dans le calendrier pour la tenue de ce majestueux festival, à savoir, pour les fréquentateurs de la commune de la Gombe, jeudi 23 octobre et vendredi 24 à l’Institut Français, et samedi 25 et dimanche 26, à l’Académie des Beaux Arts.
Foi sur les propos du patron de Bimpa Productions, qui est en même temps, pour cette 12è édition, directeur du Festival, les gens de la Tshangu et ceux des alentours, qui n’auront pas le temps d’aller à la Gombe, pourront, durant ces quatre jours, aller s’évader au Centre Culturel Bimpa situé dans la commune touristique de la N’sele.
La particularité de cette édition, a souligné son chargé de communication, Claustephy Mbuatas, c’est l’atelier génération action qui a préalablement eu lieu et durant lequel les participants ont réussi à créer une série de films qui ont été eux aussi programmés dans le sens de faire de cette
12è édition un lieu ou une occasion de la mise en tableau de nouveaux créateurs des films.
”Cette 12è édition est une édition dédiée à la nouvelle génération de cinéastes congolais et à d’autres cinéastes déjà en action qui veulent renforcer leurs présences dans le monde du cinéma”, a-t-il expliqué.
Tshoper, qui a renchéri dans ce même ordre d’idées, a présenté FICKIN comme étant un festival dédié à la fois au cinéma, aux cinéastes et aux cinéphiles et non à la personne du directeur qu’il est pour cette 12è édition, encore moins à la direction de Bimpa Productions qui n’est qu’une plaque tournante.
Il y aura durant ces quatre jours, en plus de projections de films, des prises de parole, des concerts et des performances artistiques, sans oublier les rencontres de producteurs qui parleront à huis clos de vraies réalités à la base du sous-développement dans lequel se trouve à l’heure actuelle le cinéma congolais.
Il sera donc question pour eux de réfléchir sur les difficultés auxquelles fait face à l’heure actuelle notre cinéma et parmi elles, Tshoper a pu épingler celles liées à la production, celles relatives à la formation, celles inhérentes aux contenus, celles afférentes à la consommation, ainsi que celles ayant trait aux circuits de distribution.
Cette 12è édition, faut-il le faire savoir, sera une édition sans expositions et, cela, contrairement aux onze autres qui ont précédé.
”Nous sommes dans une démarche de vouloir populariser le cinéma en vue de donner l’accès à tout le monde”, a-t-il rassuré.
L’appel à candidature qui a été prépositif à cette 12è édition a valu à Bimpa Production de recevoir à peu près 400 films leur parvenus de par le monde.
parmi eux, sur base de critères liés au contenu, au genre, à la qualité du son et de l’image et autres, ils ont réussi à sélectionner, sauf erreur de comptage de notre part, 52 courts métrages, 24 longs métrages fictions, 5 fictions courts métrages, 8 documentaires courts métrages, 8 documentaires longs métrages et 7 films d’animation.
Dans le lot des films congolais il y a, entre autres, 10 longs métrages fictions et 4 longs métrages documentaires.
TSHOPER KABAMBI LÈVE L’ÉQUIVOQUE ENTRE LE FICKIN ET LA FICKIN
___________________________
Au sujet de l’équivoque qui s’est créée entre FICKIN comme Festival International du Cinéma de Kinshasa et FICKIN comme Foire Internationale du Congo Kinshasa, Tshoper Kabambi s’est réservé de s’engager dans cette probable ”dispute” de mots qui ne serait que le produit d’un pur hasard. Ce qui ne l’a pas empêché de s’en inspirer pour projeter la participation prochaine de son festival dans des éditions foraines tant ici dans le pays qu’à l’étranger.
Tshoper Kabambi avait pour l’accompagner à ce point de presse riche en perspectives cinématographiques, Claustephy Mbuatas, son charcom ci-haut évoqué, Henmart Mutela, Manager de l’évènement, Précilia Kabasele, sa partenaire en charge de la billetterie pour les prochaines éditions, via Pona Events, son entreprise, Déborah Basa Kabambi, sa juliette, sans oublier son chargé de sélection et programmation des films.
Bonne évasion à tous !