Hôtel Pullman, 30 octobre 2025 : Léon Tshunza désormais président investi de l’AMCC!
Saint-Germain Ebengo
Élu depuis samedi 30 août dans la grande salle du Musée National de la RDC, comme président de l’Association des Musiciens Chrétiens du Congo, et après une remise et reprise ayant eu lieu entre lui et son prédécesseur, Paul Balenza, 7 jours plus tard, au siège de l’Association à Kasa-vubu, le Pasteur Léon Tshunza a été solennellement investi jeudi 30 octobre dernier au salon Congo de l’Hôtel Pullman, par le président de la commission d’investiture constituée à cet effet, en l’occurrence : Docteur Marcel-Élysée Tshishinku Santa.
Monsieur Paul Leperc Ngoy, ex-directeur du cabinet de madame la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, qui est à l’heure actuelle Directeur du Centre Culturel Le Zoo, a été là en représentation de madame la Ministre empêchée.
Sa prise de parole a servi de réponse à la plus haute préoccupation du président investi, qui l’a évoquée dans son programme d’action, lors de son discours d’investiture où il l’a dite
relative à la nécessité pour les musiciens chrétiens de désormais bénéficier, de la part du pouvoir étatique, d’une couverture santé universelle.
À en croire le représentant de madame la ministre, il existe déjà ce dispositif au sein du ministère dont il est directeur en charge du Centre Culturel Le Zoo, quitte aux musiciens chrétiens de bien vouloir s’apprêter à s’enregistrer au site y relatif, qui vient d’être nouvellement mis en place.
Léon Tshunza a été bénéficiaire, durant la cérémonie relative à son investiture, qui a été riche en perspectives, d’une très forte pluie de bénédictions de la part à la fois de pasteurs d’Églises du Corps de Christ et de co-fondateurs de l’AMCC présents dans la salle.
Il y avait parmi ces derniers, ”entre autres”, Dieudonné Maninga, Ignace Mayemba, ainsi que le couple Buloba, à savoir : Papa Godé Buloba, président honoraire, et Maman Georgette Buloba.
”’Avance et ne regarde pas en arrière et avec toi tous les musiciens chrétiens congolais, que nous sommes, afin de ramener les âmes au ciel”, a déclaré maman Georgette à l’intention du nouveau président investi.
La chanteuse de Dieu a, dans ce même ordre d’idées, apporté au nouveau président des musiciens chrétiens congolais une lampe tempête allumée, symbole de source de lumière qui devra désormais illuminer leur sentier afin que, comme le déclare la parole de l’écriture, ”ce qui est boiteux ne dévie pas”.
”Le retour des musiciens chrétiens à l’église”, voilà ce qui a constitué le mot d’ordre lancé à ces derniers, en vue de la restauration de la musique chrétienne sur son orbite, laquelle devra désormais s’éloigner, par exemple, du ”ndombolo”, comme ça se pratique à l’heure actuelle.
Plusieurs délégations sont venues tant en provenance des provinces que de la diaspora congolaise ”disséminée dans plusieurs pays du globe.
Il y a eu parmi elles Emma production, une société de production des musiciens chrétiens basée à Lubumbashi.
À en croire la Cheffe de délégation de cette prestigieuse structure pro-musiciens chrétiens, qui est passée sous le voile de l’anonymat, leur objectif, c’est de faire rayonner le royaume de Dieu à travers la musique.
Pour elle, cette investiture du pasteur Léon Tshunza, comme nouveau président de l’AMCC, n’est rien d’autre que une renaissance de l’Association des Musiciens Chrétiens du Congo.
La province du Kwilu a été elle aussi fortement représentée, avec à la tête de la délégation, frère Patrick Ngunza, un musicien chretien pas le moindre, qui évolue dans la ville de Kikwit où l’auréole de sa voix a réussi à ramener les pas de beaucoup de kikwitois vers l’église de Dieu.
Les délégués en provenance de Matadi, de l’Angola, de la France, des États-Unis et d’autres coins lointains du globe ont eux aussi eu voix à ce glorieux chapitre relatif à l’investiture.
Pasteur Léon, foi sur sa chargée de communication, Tina Kassay, n’est pas un cheveu tombé dans la soupe, que ce soit dans le domaine de la musique que dans celui de la prédication pastorale.
Sur le plan musical, l’homme est porteur d’un diplôme de l’Institut National des Arts et, dans le cadre de la pastorale, possesseur d’une licence en Théologie de l’Université Protestante du Congo.
Ces deux valeurs épistémiques viennent en appui à son statut de Représentant légal du Centre d’Adoration Hosanna, un centre chrétien spécialisé dans l’art des chants à l’intention de Dieu le créateur.
Il est, en dehors de ces deux champs, détenteur d’un graduat en Comptabilité de l’Institut Supérieur du Commerce, actuelle Haute École du Commerce.
Le nouveau président de l’AMCC aura pour travailler avec lui au Comité, entre autres, le pasteur-chantre Henry Papa Mulaja, comme 1er vice-président; maman Micheline Shabani, 2è vice-président ; André Musambote, Secrétaire Général ; José Ndunga, l’homme en charge de questions techniques, José Nzita et les autres, la liste n’est pas exhaustive.
LE CHANTRE JOSÉ NDUNGA NOUS A LIVRÉ SES IMPRESSIONS
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Le chargé de questions techniques, le chantre José Ndunga, que nous a livré ses impressions au cours de l’interview qu’il nous a fait l’honneur de nous accorder durant le cocktail. Ce grand chantre de Dieu nous a parlé de son vœu de voir l’AMCC devenir AMCC New Look. Il a justifié son vœu par le fait pour lui d’avoir constaté l’intrusion dans la musique chrétienne des ”chansons chantées par, x, y, z, sous prétexte que toute musique vient du ciel.
Le frère José veut voir boutés hors du territoire de la musique chrétienne ”tous ces moutons noirs” qui y ont apporté des partitions mondaines.
À l’en croire, les musiciens chrétiens sont aujourd’hui incapables de composer des chansons comme ”Nkembo na Yaweh” par exemple, une chanson signée Charles Mumbaya, fondateur principal de l’AMCC.
C’est justement cette glorieuse chanson qui a été jouée en guise de chanson de clôture de cette grande rencontre chrétienne et dont l’auréole a plané à travers tous les couloirs de Pullman jusqu’au dernier sortant.
Le frère José Ndunga a tiré partie de l’occasion qui s’est offerte pour nous parler de son dernier album qui sort très bientôt, intitulé ”Yezu akosala”.
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