Kolokoso pleure un bâtisseur, un visionnaire, un fils digne

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. Kolokoso a perdu l’un de ses plus illustres fils. Un leader politique, mais bien plus encore : un bâtisseur, un visionnaire, un serviteur du peuple dont l’impact dépasse les mots.

À l’heure où les discours abondent, il faut rappeler les faits. Si aujourd’hui Kolokoso peut s’enorgueillir d’avoir des écoles dignes, équipées, propres, avec des toilettes moderne ; si les enfants apprennent dans des conditions respectables, c’est grâce à ce digne fils Patrice Kitebi K. Si l’eau coule aujourd’hui des robinets installés dans plusieurs coins de la cité de kolokoso, c’est le fruit de sa volonté politique.
Combien de ponts construits pour désenclaver les villages ? Combien de champs agricoles créés pour promouvoir le développement durable et lutter contre l’insécurité alimentaire ? Il n’attendait pas les promesses, il agissait. Patrice Kitebi n’était pas un politicien de salon, mais un homme de terrain, un homme du peuple.

Il avait une vision : faire de Kolokoso un modèle de développement local, un espace où chaque citoyen aurait accès à l’eau, à l’éducation, à l’agriculture moderne et à la dignité.

Sa disparition laisse un vide immense. Non seulement parce qu’il n’est plus physiquement parmi nous, mais parce qu’il emportait avec lui des projets d’envergure qui étaient déjà en marche. Un second souffle pour l’économie locale, des coopératives agricoles à venir, des projets d’électrification rurale, et une stratégie claire de développement territorial inclusif.

Mais son œuvre ne s’éteindra pas avec lui.

Le plus bel hommage que nous puissions lui rendre, c’est de continuer ce qu’il a commencé, de défendre ses idées, de protéger ses réalisations, et de refuser que ses efforts soient enterrés avec lui. C’est à la jeunesse de Koulogosso, aux forces vives, aux autorités morales, traditionnelles et politiques de prendre le relais, non par ambition personnelle, mais par devoir de mémoire et de continuité.

Oui, les kolombiens pleure, mais Koulogosso se souviendra. De ce leader que l’on ne remplace pas, mais dont on prolonge le combat.

Que la terre de nos ancêtres lui soit légère. Que son héritage inspire encore longtemps.

Ntima mpasi, l’homme de rigueur et des principes me kwenda 💔💔💔

Edouard Funda
Journaliste

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